Despite the climate crisis, Crown corporation Export Development Canada (EDC) is providing oil and gas companies with an average of more than $13 billion in support each year. Because of their funding, Canada ranks second highest among G20 countries in total public financing for fossil fuels, and highest on a per-capita basis.

EDC is set to announce their new climate targets any day. As EDC works to develop these new targets, we call on the Government of Canada to follow the example set by the United Kingdom and immediately order EDC to align its business with Canada’s climate commitments.

EDC’s ongoing backing of fossil fuels is incompatible with Canada’s Paris Agreement commitments, upholding Indigenous rights and international human rights obligations, and out of step with the international finance community’s shift towards decarbonisation.

EDC’s initial climate targets only required a reduction of support for carbon intensive industries from $22 billion to $19 billion.* But around the world, momentum to end public finance of fossil fuels among Canada’s peers and major trade partners is snowballing. In the United States, President Biden has made eliminating fossil fuels subsidies and public finance a priority. The United Kingdom will no longer provide financial support for overseas fossil fuel projects, including export finance provided by UK Export Finance (UKEF).

This means an end to all financial support for fossil fuels and the technologies aimed at extending the use of fossil fuels, in Canada and abroad, and aligning EDC’s entire lending portfolio with a credible 1.5°C pathway. It also means rapidly scaling up support for sustainable, renewable and equitable climate solutions.

Canada cannot credibly claim to be a climate leader while it allows a Crown corporation to continue financing the activities most responsible for the climate crisis. The Government of Canada has an urgent responsibility to shift EDC’s financing away from oil and gas to support a global, just recovery to COVID-19 that creates a path to resilient, equitable and zero-carbon societies – instead of further locking in fossil fuel production and use.

*This target covers six of the most carbon intensive sectors that EDC provides funding for (airlines; upstream oil and gas operations; petrochemicals, refining and chemicals manufacturing; metals smelting and processing; thermal power generation; cement manufacturing)

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Exportation et développement Canada doit cesser d’alimenter la crise climatique

En cette période de crise climatique, la société d’État Exportation et développement Canada (EDC) verse chaque année en moyenne plus de 13 milliards de dollars de soutien aux compagnies pétrolières et gazières. En conséquence, le Canada se classe au deuxième rang des pays du G20 en termes de financement public total des combustibles fossiles et au premier rang lorsque ce financement est exprimé par habitant.

EDC est sur le point d’annoncer ses nouveaux objectifs climatiques. Alors qu’EDC définit ces nouvelles cibles, nous demandons au gouvernement du Canada de suivre l’exemple du Royaume-Uni et d’ordonner immédiatement à EDC d’aligner ses activités sur les engagements du Canada en matière de climat.

Le soutien accordé par EDC aux combustibles fossiles est incompatible avec les engagements du Canada en vertu de l’Accord de Paris, les droits des Peuples Autochtones et les obligations internationales en matière de droits humains, et déphasé par rapport au virage de la communauté financière internationale vers la décarbonisation.

Les objectifs climatiques initiaux d’EDC exigent seulement une réduction du soutien aux industries à forte intensité de carbone de 22 à 19 milliards de dollars.* Par contre, l’élan pour mettre fin au financement public des combustibles fossiles parmi les principaux partenaires commerciaux du Canada prend de l’ampleur. Aux États-Unis, le président Biden a fait de l’élimination des subventions aux combustibles fossiles et des finances publiques une priorité. Le Royaume-Uni ne fournira plus de soutien financier aux projets de combustibles fossiles à l’étranger, y compris le financement des exportations fourni par UK Export Finance (UKEF).

Il faut pour cela qu’EDC cesse complètement d’appuyer les combustibles fossiles, au Canada comme à l’étranger, et adopte un plafond d’émissions applicable à l’ensemble du portefeuille qui soit compatible avec des stratégies crédibles visant à respecter l’objectif de 1,5 °C. Cela signifie aussi qu’EDC renforce rapidement ses appuis en faveur de solutions climatiques durables, renouvelables et équitables.

Le Canada ne peut prétendre être un chef de file en matière de climat alors qu’il permet à une société d’État de continuer à financer les activités les plus responsables de la crise climatique. Le gouvernement du Canada a la responsabilité urgente de déplacer le financement d’EDC du pétrole et du gaz pour soutenir une reprise mondiale et juste vers le COVID-19 qui ouvre la voie à des sociétés résilientes, équitables et zéro carbone – au lieu de figer davantage la production et l’utilisation des combustibles fossiles.

*Cet objectif couvre six des secteurs ayant la plus forte intensité de carbone de son portefeuille de prêt (les compagnies aériennes; les opérations pétrolières et gazières en amont; la pétrochimie, le raffinage et la fabrication de produits chimiques; la fusion et le traitement des métaux; la production d’énergie thermique; la fabrication de ciment).

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